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Tout savoir sur la migraine : Types, symptômes, causes et traitements efficaces
Lecture 30 min

Sommaire
Introduction
Définition générale
La migraine est une maladie neurologique courante caractérisée par des crises récurrentes de maux de tête sévères, souvent accompagnées de symptômes tels que des nausées, des vomissements et une sensibilité accrue à la lumière et au son. Contrairement aux céphalées ordinaires, les migraines peuvent être extrêmement invalidantes, perturbant significativement la vie quotidienne des personnes atteintes.
La migraine touche environ 15% de la population mondiale et 12% de la population Française, avec une prévalence plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Cette maladie touche 3 fois plus de femmes que d’hommes (Inserm) (Inserm).
Importance de la sensibilisation sur la migraine
Malgré sa prévalence, la migraine est souvent mal comprise et sous-diagnostiquée. Le diagnostic de la migraine n’est pas toujours évident à obtenir rapidement pour les patients, ce qui conduit souvent à une errance médicale significative (Inserm).
En moyenne, il faut attendre 7,5 ans avant de recevoir un diagnostic précis, et 3 consultations sont nécessaires avant que le diagnostic ne soit posé. De plus, 44% des patients se plaignent d’un manque d’informations au moment de l’annonce de leur maladie (La voix des migraineux).
Ces chiffres illustrent l’importance cruciale d’améliorer la sensibilisation et l’éducation sur la migraine, tant pour les patients que pour les professionnels de santé. Une meilleure compréhension de cette condition peut non seulement réduire le temps de diagnostic, mais aussi permettre un accès plus rapide à des traitements efficaces, améliorant ainsi la qualité de vie des personnes touchées par cette maladie neurologique courante (Inserm) (Inserm).

Objectif de l'article
- Informer le public : Fournir des informations claires et complètes sur la migraine, ses symptômes, ses causes et ses traitements.
- Distinguer la migraine des céphalées : Aider les lecteurs à comprendre les différences entre la migraine et d’autres types de maux de tête courants.
- Offrir des conseils pratiques : Partager des astuces et des recommandations pour prévenir et soulager les crises de migraine, améliorant ainsi la qualité de vie des personnes concernées.
Ce guide vise à démystifier la migraine, à sensibiliser le grand public et à offrir des ressources utiles pour ceux qui en souffrent.
Statistiques et données globales
Prévalence et impact
La migraine est l’une des affections neurologiques les plus courantes, touchant environ 15% de la population mondiale(Inserm) (Inserm). En France, on estime que 5 millions de personnes souffrent de migraines, soit 20% des femmes et 10% des hommes (Inserm).
Cette maladie est particulièrement prévalente chez les adultes jeunes (avant 40 ans) mais elle peut persister à un âge beaucoup plus avancé (Inserm). Néanmoins, on observe une baisse de la prévalence de la migraine au fur et à mesure du vieillissement, atteignant environ 5% après 60 ans (Inserm). Les enfants ne sont pas épargnés non plus : environ 5% des enfants souffriraient de migraine avant la puberté, avec une augmentation de l’incidence après cette période (Inserm).
Comparaison des populations
La prévalence de la migraine varie considérablement selon les régions du monde. Par exemple, en Europe et en Amérique du Nord, la prévalence est généralement plus élevée par rapport à d’autres régions comme l’Asie et l’Afrique(Inserm). Des études montrent également que les femmes sont trois fois plus susceptibles de souffrir de migraines que les hommes, en grande partie en raison de facteurs hormonaux (Inserm)(IPubli).

Impact économique de la migraine sur la société
La migraine a un impact économique significatif en raison des coûts directs et indirects associés. Les coûts directs comprennent les consultations médicales, les traitements médicamenteux et les hospitalisations. Les coûts indirects incluent la perte de productivité due aux absences répétées et à la diminution de l’efficacité au travail.
Aux États-Unis, par exemple, le coût annuel estimé des migraines se situe entre 13 et 17 milliards de dollars, principalement en raison de la perte de productivité (Salle de presse de l’Inserm). En Europe, les migraines entraînent une perte de productivité de plus de 27 milliards d’euros chaque année (Salle de presse de l’Inserm).
Qu'est-ce que la migraine ?
Définition médicale
La migraine est une affection neurologique caractérisée par des crises récurrentes de maux de tête (aussi appelés céphalées) modérés à sévères, souvent unilatéraux et pulsatile, accompagnés de symptômes comme des nausées, des vomissements et une hypersensibilité à la lumière (photophobie) et au son (phonophobie). Les crises peuvent durer de 4 à 72 heures et sont souvent aggravées par le mouvement (Inserm) (IPubli).
Prédisposition génétique
Les migraines ont une composante génétique importante. L’étude “Women’s Genome Health Study” a identifié plusieurs gènes associés à une susceptibilité accrue aux migraines, notamment les gènes TRPM8, LRP1 et PRDM16 (Salle de presse de l’Inserm). Ces gènes sont impliqués dans divers processus neuronaux et peuvent affecter la façon dont les signaux de douleur sont traités dans le cerveau. Les personnes ayant des antécédents familiaux de migraine sont plus susceptibles de souffrir de cette condition (Salle de presse de l’Inserm).

Fonctionnement de la migraine
Les mécanismes exacts de la migraine restent partiellement compris, mais des recherches récentes, notamment celles de l’Inserm, indiquent qu’une interaction complexe entre des facteurs génétiques, environnementaux et neurologiques est impliquée (Inserm)(Inserm). Ces facteurs peuvent se croiser, par exemple, le stress ou les fluctuations hormonales peuvent déclencher une migraine chez une personne génétiquement prédisposée.
Certaines études, comme celles menées par l’Inserm en 2013 et d’autres recherches internationales, ont identifié plus d’une douzaine de gènes associés à une plus grande sensibilité à la migraine (iPubli). Ces gènes sont liés à la production de protéines impliquées dans la transmission des signaux dans le cerveau, notamment ceux associés à la gestion de la douleur et des stimuli sensoriels. Ainsi, bien que ces gènes ne provoquent pas directement la migraine, ils peuvent rendre certaines personnes plus sensibles à des déclencheurs comme le stress, la lumière ou le bruit(Inserm)(iPubli).
Phases cliniques de la migraine
Une migraine se caractérise par plusieurs phases distinctes, chacune ayant des caractéristiques et des implications spécifiques :
1. Prodrome
- Description : Signes avant-coureurs qui apparaissent des heures ou des jours avant le début de la migraine. Ils peuvent inclure des changements d’humeur, des fringales, des bâillements, une perturbation du transit intestinal, et des troubles de la concentration
- Cause : Ces symptômes sont dus à un dysfonctionnement de l’hypothalamus, une région du cerveau impliquée dans la régulation de nombreuses fonctions corporelles telles que la digestion, le sommeil, le rythme circadien et la gestion des réponses au stress. Au cours d’une crise de migraine, cette région du cerveau devient anormalement active, ce qui contribue à l’apparition des symptômes précoces de la migraine(Inserm) (Inserm).
2. Aura
- Description : Présente chez environ 25% des patients migraineux, l’aura se manifeste par des troubles visuels (comme des éclairs de lumière ou des taches aveugles), des troubles sensitifs (picotements dans les mains ou le visage), et parfois des troubles du langage. Ces symptômes précèdent souvent la douleur migraineuse.
- Durée : Les auras durent généralement entre 20 et 60 minutes avant que la douleur de la migraine ne commence (Inserm) (IPubli).
3. Phase de douleur
- Description : Douleur souvent intense, pulsatile, et unilatérale, accompagnée de nausées, de vomissements, ainsi que de sensibilité à la lumière (photophobie) et au son (phonophobie).
- Fonctionnement : La douleur de la migraine est due à une activation anormale du système trigémino-vasculaire. Ce système, qui relie les vaisseaux sanguins et certaines terminaisons nerveuses du cerveau, est suractivé lors d’une crise, ce qui provoque une dilatation des vaisseaux sanguins et une inflammation des tissus environnants. L’un des acteurs clés de ce processus est une molécule appelée CGRP, une protéine impliquée dans la transmission des signaux de douleur. Cette suractivation contribue à la douleur ressentie lors de la crise. Les épisodes de migraine peuvent durer de 4 à 72 heures et sont souvent aggravés par le mouvement (Inserm) (Inserm).
- Déclencheurs de la douleur : Lors d’une crise de migraine, certaines substances chimiques, appelées peptides, sont libérées dans le cerveau. Ces substances provoquent une dilatation des vaisseaux sanguins autour du cerveau et activent des nerfs spécifiques. En particulier, le nerf trijumeau (un nerf qui relie différentes parties du visage et du crâne) joue un rôle clé dans la transmission de la douleur. Cette activation entraîne une inflammation des vaisseaux sanguins et des tissus environnants, ce qui déclenche la douleur pulsatile caractéristique des migraines.
Le schéma ci-dessous illustre comment ces mécanismes s’enchaînent, depuis l’inflammation des vaisseaux sanguins jusqu’à l’envoi des signaux de douleur vers le cerveau via les neurones périphériques et centraux. Le processus complet implique plusieurs parties du cerveau, notamment le thalamus et le cortex, qui participent à la perception de la douleur.

4. Postdrome
- Description : Après la disparition de la douleur, la phase de postdrome peut durer quelques heures à quelques jours. Les patients peuvent ressentir de la fatigue, des troubles de la concentration, et une sensibilité résiduelle à la lumière et au son.
- Impacts : Cette phase est souvent décrite comme une « gueule de bois » migraineuse, où la personne se sent épuisée et peut avoir des difficultés à reprendre ses activités normales (Inserm)(Inserm).
Ces différentes phases montrent que la migraine est bien plus qu’un simple mal de tête (aussi appelé céphalée) et implique une série de symptômes et de mécanismes complexes.
Facteurs déclenchants
Des déclencheurs externes tels que le stress, les changements hormonaux (par exemple, ceux liés au cycle menstruel, à la grossesse ou à la prise de contraceptifs hormonaux), l’alimentation, et les variations climatiques jouent un rôle important dans le déclenchement des crises de migraine (Inserm).
Impact du microbiote
Le microbiote, composé principalement de bactéries (comme les Firmicutes et Bacteroidetes), joue un rôle crucial dans notre santé, notamment en transformant les aliments en métabolites. Ces métabolites sont essentiels au bon fonctionnement du cerveau. Parmi eux, le tryptophane, un acide aminé présent dans de nombreux aliments, est transformé en sérotonine, un neurotransmetteur clé pour le système nerveux.
Des études, telles que celles publiées dans The Journal of Headache and Pain, ont montré que les patients présentant un déséquilibre du microbiote ont un risque deux fois plus élevé de souffrir de migraines (BioMed Central) . De plus, des recherches ont démontré que le dérèglement du métabolisme du tryptophane peut aggraver les crises de migraine et réduire l’efficacité des traitements (BioMed Central) (Inserm).

Les différents types de migraines
Migraine sans aura
La migraine sans aura, également appelée migraine commune, est le type le plus fréquent de migraine, représentant environ 70-80% des cas (IPubli). Elle se manifeste par des maux de tête modérés à sévères sans signes avant-coureurs neurologiques. Les crises sont souvent unilatérales, pulsatile, et peuvent être accompagnées de nausées, vomissements, et d’une sensibilité à la lumière et au son (Inserm).
Migraine avec aura
La migraine avec aura représente environ 20-30% des cas de migraine. Elle est caractérisée par des symptômes neurologiques transitoires qui précèdent ou accompagnent la douleur de la migraine, tels que des troubles visuels (éclairs de lumière ou taches aveugles), des troubles sensoriels (picotements dans les mains ou le visage), et parfois des troubles du langage (Inserm) (IPubli).
Migraine chronique
La migraine chronique est moins fréquente, affectant environ 1-2% de la population générale. Elle est définie par des crises de migraine survenant 15 jours ou plus par mois, pendant une période de plus de trois mois. Parmi ces jours, au moins huit doivent correspondre à des épisodes de migraine proprement dits (Inserm) (Salle de presse de l’Inserm).
Migraine vestibulaire
La migraine vestibulaire est relativement rare mais de plus en plus reconnue, affectant environ 1% de la population. Elle se caractérise par des épisodes de vertiges accompagnés ou non de maux de tête. Les symptômes incluent des sensations de mouvement, de balancement, de basculement ou de rotation, souvent accompagnés de nausées et de vomissements (Inserm) (IPubli).
Migraine rétinienne ou ophtalmique
Migraine basilaire
La migraine basilaire est également rare, représentant moins de 1% des cas de migraine. Les symptômes affectent le tronc cérébral, provoquant des vertiges, une vision double, une perte de coordination, et parfois une perte de conscience (Inserm).
Migraine hémiplégique familiale
La migraine hémiplégique familiale est une forme rare de migraine avec aura, caractérisée par une faiblesse musculaire temporaire d’un côté du corps. Cette forme représente une minuscule proportion des cas de migraine, avec une prévalence estimée à environ 0,01% (Inserm).
Symptômes de la migraine

Symptômes physiques pendant une crise
- Douleur intense et pulsatile : La douleur de la migraine est souvent décrite comme pulsatile et peut être modérée à sévère. Elle affecte généralement un côté de la tête, mais peut parfois être bilatérale (Inserm)(IPubli).
- Sensibilité à la lumière (photophobie) : De nombreuses personnes migraineuses évitent les environnements lumineux car la lumière peut aggraver la douleur, voir déclencher une crise (Inserm).
- Sensibilité au son (phonophobie) : Les sons forts ou même modérés peuvent devenir insupportables pendant une crise de migraine. De nombreuses personnes migraineuses sont plus sensibles aux bruits que les non-migraineux, ces bruits pouvant eux-mêmes déclencher une migraine (Inserm).
- Nausées et vomissements : Ces symptômes gastro-intestinaux sont fréquents et peuvent parfois être aussi débilitants que la douleur elle-même (Inserm) (IPubli).
Symptômes psychologiques généraux
- Irritabilité : Les personnes souffrant de migraines peuvent ressentir une irritabilité accrue avant, pendant, ou après une crise (Inserm).
- Anxiété : La peur des crises futures et l’incertitude sur leur survenue peuvent contribuer à une anxiété constante chez les migraineux (Inserm).
- Dépression : Les migraines peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie, conduisant à des sentiments de désespoir et augmentant le risque de dépression (Inserm).
Différences entre migraine et céphalées
Définition des céphalées
Les céphalées, communément appelées maux de tête, désignent toute douleur ressentie au niveau de la tête. Elles peuvent être primaires, lorsqu’elles ne sont pas causées par une autre condition médicale, ou secondaires, lorsqu’elles résultent d’autres problèmes de santé (Inserm).
Types courants de céphalées
- Céphalée de tension : C’est la forme la plus courante de céphalée non liée à une autre condition sous-jacente. Elle se caractérise par une douleur diffuse et constante, souvent décrite comme une sensation de pression ou de serrement autour de la tête. La douleur est généralement légère à modérée et n’est pas accompagnée de nausées ni de sensibilité à la lumière ou au son (Inserm) (IPubli).
- Céphalée en grappes : Moins fréquente mais extrêmement douloureuse, cette céphalée se manifeste par des douleurs intenses et perçantes, souvent localisées autour d’un œil. Les crises sont courtes mais fréquentes, survenant plusieurs fois par jour pendant des périodes appelées « grappes ». Elle est souvent accompagnée de larmoiements, de congestion nasale et d’agitation (Inserm).
Différences clés entre migraines et céphalées
Pour comprendre les différences entre migraines et céphalées, il est important de comparer leurs caractéristiques :
Aspect | Migraine | Céphalée de Tension | Céphalée en Grappes |
---|---|---|---|
Nature de la douleur | Douleur unilatérale, pulsatile, sévère, souvent accompagnée de nausées, vomissements, photophobie et phonophobie | Douleur bilatérale, diffuse et constante, sensation de pression ou de serrement autour de la tête | Douleurs intenses autour d’un œil, crises fréquentes mais courtes |
Symptômes associés | Auras (troubles visuels ou sensoriels), troubles de la concentration, vertiges | Aucun symptôme gastro-intestinal ou sensoriel significatif | Larmoiements, congestion nasale, agitation |
Durée des épisodes | 4 à 72 heures; douleurs sévères nécessitant parfois une hospitalisation | 30 minutes à plusieurs heures, moins persistante que la migraine | Courtes mais fréquentes, plusieurs fois par jour |
Facteurs déclencheurs | Aliments, stress, changements hormonaux, variations météorologiques… | Stress, fatigue, mauvaise posture… | Alcool, facteurs environnementaux, changement de saison, tabagisme… |
Impact sur les activités quotidiennes | Activités souvent arrêtées en raison de la douleur invalidante | Les activités quotidiennes peuvent généralement continuer | Peut provoquer une grande gêne, mais les activités peuvent reprendre entre les crises |
Sources : (Inserm)(Inserm)(IPubli)(Salle de presse de l’Inserm).
Critères de diagnostic distinctifs
- Migraine : Diagnostiquée sur la base de critères spécifiques internationaux, incluant la durée et la répétition des crises, l’intensité de la douleur, les symptômes associés, et la présence éventuelle d’une aura. Les migraines nécessitent souvent des traitements spécifiques comme les triptans, les bêta-bloquants ou les anticonvulsivants(Inserm).
- Céphalée de tension : Diagnostiquée principalement par l’exclusion d’autres types de céphalées. La douleur est généralement moins intense que celle des migraines et n’est pas accompagnée de symptômes gastro-intestinaux ou sensoriels. Le traitement peut inclure des analgésiques en vente libre et des techniques de relaxation pour réduire le stress (Inserm).
- Céphalée en grappes : Diagnostiquée sur la base des épisodes récurrents de douleur sévère, leur durée, leur localisation, et les symptômes autonomes associés. Le traitement inclut souvent des injections de triptans, de l’oxygénothérapie et des médicaments préventifs spécifiques (Inserm).
Facteurs déclencheurs et aggravants de la migraine
Facteurs alimentaires
Certaines substances présentes dans les aliments et boissons peuvent déclencher des migraines chez certaines personnes. Les déclencheurs alimentaires courants incluent :
- Alcool (surtout le vin rouge)
- Caféine (consommation excessive ou retrait soudain)
- Chocolat
- Fromages vieillis
- Additifs alimentaires : tels que le glutamate monosodique (MSG) et les nitrites (Inserm)(Inserm).
- Intolérances alimentaires : Les problèmes de digestion peuvent également provoquer des migraines. Par exemple, les personnes intolérantes au lactose, au gluten ou à d’autres aliments spécifiques peuvent déclencher des migraines lorsqu’elles consomment ces aliments. Les aliments mal digérés peuvent provoquer une inflammation ou des réactions corporelles qui contribuent au déclenchement des migraines (Inserm)(Inserm).




Facteurs environnementaux
Les changements dans l’environnement peuvent également provoquer des migraines :
- Lumière vive ou clignotante
- Bruits forts
- Odeurs fortes ou inhabituelles
- Changements météorologiques : comme les variations de pression (Inserm).
Facteurs hormonaux
Les fluctuations hormonales jouent un rôle crucial dans le déclenchement des migraines, en particulier chez les femmes :
Médicaments aggravants
Certains médicaments peuvent aggraver les migraines ou augmenter leur fréquence :
- Contraceptifs hormonaux
- Vasodilatateurs : comme la nitroglycérine
- Médicaments à base de réserpine
- Surconsommation de médicaments analgésiques : L’utilisation excessive de médicaments contre la douleur peut entraîner des céphalées de rebond. Cela signifie que les médicaments, au lieu de soulager les maux de tête, finissent par les aggraver lorsqu’ils sont pris trop fréquemment. (The Migraine Trust)(National Migraine Centre)(Inserm) (Inserm).
Traitements connus et prescrits pour la migraine
Médicaments
Les traitements médicamenteux pour la migraine se divisent en deux grandes catégories : les traitements de crise, qui visent à stopper une crise migraineuse en cours, et les traitements de fond, qui visent à réduire la fréquence des crises migraineuses.
- Les traitements de crise (pour tous les patients migraineux)
- Rôle : Stopper la crise
- Paracétamol : Utilisé pour les crises légères. Il est souvent le premier médicament recommandé en raison de sa bonne tolérance et de son accessibilité (Inserm) (Inserm).
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : Incluent l’ibuprofène, l’aspirine et d’autres AINS, qui sont efficaces pour les crises modérées à sévères. Ils aident à réduire l’inflammation et à soulager la douleur (Inserm) (Inserm).
- Triptans : Médicaments spécifiques des migraines qui agissent en contractant les vaisseaux sanguins dans le cerveau et en bloquant les voies de la douleur. Ils sont particulièrement efficaces pour les migraines modérées à sévères (Inserm) (Inserm).
- Les traitements de fond (à décider au cas par cas en concertation médecin/patient)
- Rôle : Réduire le nombre de migraines
- Anti-hypertenseurs : Incluent les bêta-bloquants et le candesartan. Ces médicaments sont utilisés pour prévenir les migraines en régulant la pression artérielle (Inserm) (IPubli).
- Oxétorone : Un antihistaminique utilisé parfois en prévention des migraines, bien que son mécanisme exact ne soit pas entièrement compris (Inserm) (IPubli).
- Antidépresseurs : Certains antidépresseurs, notamment les tricycliques comme l’amitriptyline, peuvent être utilisés pour prévenir les migraines en modulant l’activité des neurotransmetteurs dans le cerveau, tels que la sérotonine et la noradrénaline, qui jouent un rôle dans la régulation de la douleur et de l’humeur (Inserm).
- Toxine botulique : Utilisée uniquement pour la migraine chronique. Elle est injectée dans les muscles du front et du cou pour réduire la fréquence des crises en bloquant les signaux nerveux (IPubli).
- Anti-épileptiques : Médicaments comme le topiramate et le valproate de sodium, qui peuvent aider à prévenir les migraines en stabilisant l’activité électrique dans le cerveau (Inserm).
- Anti-CGRP : Une nouvelle classe de médicaments qui cible le peptide relié au gène de la calcitonine (CGRP), impliqué dans les voies de la douleur des migraines. Ils sont utilisés pour la prévention des migraines chez les patients qui ne répondent pas aux autres traitements (Inserm) (IPubli).
Thérapies alternatives
- Acupuncture : Peut aider à réduire la fréquence et l’intensité des migraines chez certaines personnes.
- Thérapies comportementales : Comme la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pour gérer le stress et les déclencheurs émotionnels (Inserm)(Salle de presse de l’Inserm).
Technologies médicales
Neurostimulation : Utilisation de dispositifs qui stimulent les nerfs impliqués dans la migraine pour réduire la douleur.
Applications et dispositifs de gestion de la migraine : Outils numériques pour suivre les symptômes, les déclencheurs et les traitements (Inserm)(Salle de presse de l’Inserm). Voici quelques applications et dispositifs populaires :
- Migraine Buddy : Une application de suivi des migraines très populaire, qui permet de suivre les symptômes, les déclencheurs, et les traitements. Disponible sur iOS et Android.
- Nerivio : Un dispositif de neuromodulation contrôlé par smartphone, approuvé par la FDA pour le traitement aigu et préventif des migraines. Utilise la technologie de neuromodulation pour stimuler les mécanismes inhibiteurs de la douleur du corps.
- Cefaly : Un dispositif de stimulation du nerf trijumeau conçu pour prévenir et traiter les crises de migraine.Applique des impulsions électriques pour moduler les signaux de douleur.
- GammaCore : Un stimulateur non invasif du nerf vague utilisé pour le traitement aigu des crises de migraine. Stimule le nerf vague pour déclencher la libération de neurotransmetteurs qui aident à soulager la douleur.

Dernières découvertes scientifiques et nouveaux traitements en développement
Les avancées scientifiques récentes ont permis le développement de nouveaux traitements prometteurs contre la migraine, en particulier les traitements ciblant le CGRP (peptide relié au gène de la calcitonine), une substance impliquée dans le déclenchement des migraines.
Nouveau traitement : Anticorps anti-CGRP
Le CGRP est une substance libérée dans le cerveau lors d’une crise de migraine. Elle agit principalement de deux manières : elle stimule les nerfs responsables de la douleur (le système trigémino-vasculaire) et provoque une dilatation des vaisseaux sanguins dans le cerveau, ce qui peut déclencher la douleur migraineuse chez un patient (Inserm)(Inserm).
Deux types de médicaments ont été développés pour cibler le CGRP :
- Traitement de fond : Anticorps monoclonaux
- Mécanisme d’action : Ces macromolécules peuvent soit se lier au récepteur du CGRP, empêchant ainsi le CGRP de se fixer sur sa cible, soit se lier directement au CGRP, rendant ce dernier incapable de se lier aux récepteurs.
- Administration : Ces anticorps ne franchissent pas la barrière hémato-encéphalique, ce qui leur confère un effet essentiellement périphérique et donc moins d’effets indésirables. Ils peuvent être administrés par voie cutanée ou intraveineuse, une fois par mois ou tous les trois mois, selon le type de molécule.
- Disponibilité : Quatre anticorps monoclonaux ont été commercialisés aux États-Unis et devraient bientôt être disponibles en France sous certaines conditions (Inserm)(IPubli).
- Antagonistes de CGRP (Gépans)
- Mécanisme d’action : Ces molécules bloquent le récepteur du CGRP. Contrairement aux anticorps monoclonaux, les gépans sont utilisés comme traitement de crise.
- Administration : Ces molécules sont administrées par voie orale et sont conçues pour bloquer l’action du CGRP au moment où une crise de migraine se déclenche (IPubli).
Ces nouveaux traitements offrent des options supplémentaires pour les patients migraineux, en particulier ceux qui ne répondent pas bien aux traitements traditionnels. Ils représentent une avancée significative dans la gestion et la prévention des migraines, en ciblant des mécanismes biologiques spécifiques impliqués dans cette condition complexe (Salle de presse de l’Inserm)(Inserm).
Quand et qui consulter en cas de migraine ?
Pourquoi consulter un médecin ?
Consulter un médecin est crucial pour obtenir un diagnostic précis et un plan de traitement adapté. Les migraines peuvent être invalidantes et nécessitent une prise en charge médicale pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes. Un diagnostic précis permet d’exclure d’autres causes possibles de maux de tête et de déterminer le traitement le plus approprié (Inserm) (Inserm).
Quel spécialiste consulter ?
- Médecin généraliste
- Rôle : Le médecin généraliste est souvent le premier point de contact. Il peut effectuer une première évaluation, poser des questions sur vos symptômes, et exclure d’autres conditions médicales. C’est également lui qui va orienter le patient vers un Neurologue.
- Ce qu’il fait : Prescrire des traitements de première ligne, comme des analgésiques ou des anti-inflammatoires, et conseiller sur les modifications du mode de vie (Inserm)(IPubli).
- Neurologue
- Rôle : Spécialiste des maladies du système nerveux, le neurologue est souvent consulté pour des migraines sévères ou complexes.
- Ce qu’il fait : Effectuer des tests neurologiques approfondis, prescrire des traitements spécifiques (comme les triptans) et proposer des options de traitement avancées, telles que la neurostimulation ou d’autres thérapies alternatives (Inserm)(Salle de presse de l’Inserm).
- Algologue (spécialiste en douleur)
- Rôle : Les spécialistes en douleur sont formés pour gérer les douleurs chroniques et peuvent offrir des options supplémentaires pour le traitement des migraines.
- Ce qu’il fait : Proposer des traitements multimodaux incluant des médicaments, des thérapies comportementales, et des interventions de gestion de la douleur (Inserm).
- Ostéopathe ou Chiropracteur
- Rôle : Ces praticiens peuvent être consultés pour des approches complémentaires dans la gestion des migraines, notamment par des manipulations et des ajustements.
- Ce qu’il fait : Proposer des traitements manuels pouvant aider à réduire la fréquence et l’intensité des migraines pour certaines personnes (Inserm).
- Psychologue ou Psychiatre
- Rôle : Les migraines chroniques peuvent avoir un impact significatif sur la santé mentale, et vice versa. Un psychologue ou un psychiatre peut aider à gérer le stress, l’anxiété et la dépression associés aux migraines.
- Ce qu’il fait : Offrir des thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et d’autres interventions psychologiques pour aider à gérer les déclencheurs émotionnels et le stress (Inserm)(Inserm).




Quand consulter ?
- Fréquence des crises : Si vous souffrez de migraines fréquentes (plus de 4 fois par mois), il est recommandé de consulter un médecin pour discuter des options de traitement préventif (Inserm)(Inserm).
- Symptômes sévères : Si vos migraines sont accompagnées de symptômes sévères comme une perte de vision, des troubles de la parole, une faiblesse musculaire, ou une douleur intense et persistante, consultez immédiatement un professionnel de la santé (Inserm)(IPubli).
- Impact sur la vie quotidienne : Si les migraines affectent significativement votre vie quotidienne, votre capacité à travailler, ou vos relations personnelles, un suivi médical est nécessaire (Inserm)(Inserm).
- Réponse insuffisante aux traitements actuels : Si les traitements actuels ne soulagent pas vos symptômes ou si vous avez des effets secondaires importants, il est temps de consulter un spécialiste pour explorer d’autres options thérapeutiques (Inserm) (IPubli).
Conseils pour prévenir et soulager les migraines
Les conseils présentés ici visent à offrir des stratégies générales pour prévenir et soulager les migraines. Cependant, chaque individu réagit différemment aux diverses méthodes de gestion de la migraine. Il est donc crucial de consulter votre médecin avant d’adopter ces conseils pour s’assurer qu’ils sont adaptés à votre situation personnelle.
Prévention
Éviter les déclencheurs connus et maintenir une hygiène de vie équilibrée sont essentiels pour prévenir les migraines. Voici quelques conseils pratiques :
- Identifiez et évitez les déclencheurs : Tenir un journal de migraines peut aider à identifier les déclencheurs individuels. Une fois identifiés, essayez de les éviter autant que possible.
- Maintenez une routine de sommeil régulière : Assurez-vous de dormir suffisamment et de maintenir des heures de coucher et de lever régulières.
- Hydratation : Buvez suffisamment d’eau tout au long de la journée pour éviter la déshydratation, un déclencheur courant des migraines. Si vous avez des difficultés à vous hydrater suffisamment, il existe des applications mobiles qui vous accompagnent et vous rappelle de boire tout au long de votre journée.
- Alimentation équilibrée : Évitez de sauter des repas et consommez des aliments sains et équilibrés. Évitez les aliments connus pour déclencher des migraines, comme ceux mentionnés précédemment.
- Exercice régulier : Une activité physique modérée et régulière peut aider à réduire la fréquence et la gravité des migraines (Inserm)(Inserm).
Techniques de gestion du stress
Le stress est un facteur déclencheur commun pour les migraines. Voici quelques techniques pour le gérer :
- Méditation et relaxation : Pratiquer des techniques de relaxation, telles que la méditation ou la respiration profonde, peut aider à réduire le stress.
- Yoga et exercices doux : Le yoga, le tai-chi, et d’autres exercices doux peuvent aider à réduire le stress et à prévenir les migraines (Inserm).

Remèdes naturels
Certaines approches naturelles peuvent aider à prévenir ou à soulager les migraines :
- Huiles essentielles : L’huile essentielle de Nard de l’Himalaya peut être efficace pour soulager les migraines. Appliquez quelques gouttes sur un mouchoir et respirez calmement pendant plusieurs minutes. Cette méthode peut aider à apaiser les symptômes et à favoriser la relaxation
- Baumes à la menthe : Les macarons mentholés sont conçus pour apaiser les migraines. Appliquez le baume sur les zones douloureuses comme les tempes et le front. Le menthol procure une sensation de fraîcheur instantanée qui peut aider à diminuer la douleur
- Suppléments alimentaires : Certains suppléments, comme le magnésium, la riboflavine (vitamine B2), et le coenzyme Q10, ont montré une efficacité dans la réduction de la fréquence des migraines chez certaines personnes (Inserm)(Salle de presse de l’Inserm).
Soulagement des crises de migraine (Conseils pratiques basés sur des expériences réelles)
Lors d’une crise de migraine, les stratégies suivantes peuvent apporter un soulagement immédiat :
- Application de froid sur la tête : Utiliser une poche de froid sur le front ou la nuque peut aider à réduire la douleur.
- Plonger les pieds dans l’eau chaude : Cette méthode peut détourner la circulation sanguine de la tête, réduisant ainsi la pression et la douleur.
- Repos dans une pièce sombre et silencieuse : Évitez les lumières vives et les bruits forts, et reposez-vous dans un environnement calme.
- Techniques de respiration profonde : La respiration lente et profonde peut aider à réduire la tension et à soulager la douleur.
- Massages des tempes et de la nuque : Le massage doux de ces zones peut aider à détendre les muscles et à réduire la douleur (Inserm)(Salle de presse de l’Inserm).
- Acupression de la main : Pour soulager une migraine, utilisez le point d’acupression situé sur le dos de la main, entre le pouce et l’index. Ce point sensible se trouve dans le pli lorsque vous serrez le pouce contre l’index. Avec l’autre main formant une pince, appliquez une pression sur ce point pendant au moins 30 secondes. Cette technique peut aider à atténuer la douleur en stimulant les points de pression spécifiques liés à la relaxation et au soulagement des maux de tête
Ressources et support pour les patients
Associations et groupes de soutien
Rejoindre une association ou un groupe de soutien peut offrir un soutien émotionnel et des conseils pratiques pour gérer la migraine. Voici quelques ressources utiles :
- La voix des migraineux : Une association française qui vise à sensibiliser le public et les professionnels de santé à la migraine. Elle offre un soutien aux personnes souffrant de migraines à travers des groupes de parole, des ateliers, et des campagnes d’information. L’association travaille également à l’amélioration de la reconnaissance de la migraine comme une maladie invalidante. Site Web de La Voix des Migraineux (Inserm).
- Migraine action : Une organisation basée au Royaume-Uni offrant des ressources éducatives et des groupes de soutien pour les migraineux. Ils fournissent des informations détaillées sur les traitements, les recherches en cours et des conseils pour vivre avec la migraine. Site Web de Migraine Action (Inserm).
- American migraine foundation : Offre des ressources, des recherches et des groupes de soutien en ligne pour les patients et leurs familles. Ils publient régulièrement des articles, des webinaires et des études sur les derniers développements en matière de traitement des migraines. Site Web de l’American Migraine Foundation (Inserm).
Conseils pour parler de la migraine avec les proches et les employeurs
Communiquer sur la migraine avec les proches et les employeurs est essentiel pour obtenir le soutien nécessaire :
- Éduquer vos proches : Expliquez ce qu’est la migraine, ses symptômes et ses impacts sur la vie quotidienne (faites leur lire cet article 😊). Fournir des ressources fiables peut aider à sensibiliser. Par exemple, partager des brochures de l’AFM ou des articles de l’American Migraine Foundation peut être utile pour les aider à comprendre votre condition (Inserm).
- Discuter avec les employeurs : Dans la mesure du possible, informez vos supérieurs de votre condition et de la manière dont elle peut affecter votre performance au travail. Proposez des aménagements raisonnables, comme des pauses régulières, un environnement de travail calme, ou la possibilité de travailler à domicile lors des crises sévères. Il peut être utile de fournir des documents médicaux ou des recommandations de votre neurologue pour soutenir vos demandes (Inserm)(IPubli).
- Planifier en avance : Avoir un plan en place pour gérer les crises de migraine peut aider à minimiser leur impact sur votre travail et vos responsabilités quotidiennes. Informer vos collègues et vos proches de ce plan peut leur permettre de vous soutenir efficacement en cas de besoin. Cela peut inclure des instructions sur les médicaments à prendre, les techniques de relaxation à utiliser, et les actions à éviter pour réduire le risque de déclencher une crise (Inserm)(IPubli).

Foire aux questions (FAQ)
Q : Quels sont les principaux déclencheurs de la migraine ?
R : Les principaux déclencheurs incluent le stress, les fluctuations hormonales, certains aliments et boissons (comme le vin rouge, le chocolat, et les fromages vieillis), les changements météorologiques, et les habitudes de vie telles que le manque de sommeil ou la déshydratation (Inserm)(IPubli).
Q : Quel est le meilleur traitement pour les migraines ?
R : Le traitement le plus efficace dépend de la personne et peut inclure des médicaments (comme les triptans), des thérapies alternatives (comme l’acupuncture), des techniques de gestion du stress, et des modifications du mode de vie. Les dispositifs de neurostimulation et les applications de gestion des migraines sont également des options prometteuses (Inserm)(Salle de presse de l’Inserm).
Q : Quand devrais-je consulter un médecin pour mes migraines ?
R : Vous devriez consulter un médecin si vous avez des migraines fréquentes (plus de 4 fois par mois), des symptômes sévères (comme une perte de vision, des troubles de la parole ou une faiblesse musculaire), un impact significatif sur votre vie quotidienne, ou une réponse insuffisante aux traitements actuels (Inserm)(Inserm).
Sources et références
- www.inserm.fr/dossier/migraine
- www.ameli.fr/assure/sante/themes/migraine/symptomes-facteurs-declenchants-evolution
- www.ameli.fr/assure/sante/themes/migraine/diagnostic-traitement
- www.ameli.fr/assure/sante/themes/migraine/bons-reflexes-cas-faut-consulter
- www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10089628/https://cncr.fr/wp-content/uploads/2023/09/cncr-fichebrainhealth-14e-headache-v1.3.pdf
- www.cairn.info/revue-francaise-de-psychosomatique-2008-2-page-87.htm
- dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03658098v1/document